Bâtiment communal "La Tuffière"

Corpataux-Magnedens

Photo © T. Jantscher

Photo © 2b architectes

Photo © T. Jantscher

Centres communaux

Architectes: 2b architectes

Lieu: Route du Centre 59, 1727 Corpataux-Magnedens
Année: 2007
Client: Commune du Gibloux (anciennement Corpataux-Magnedens)
Équipe: S.Bender, Ph.Béboux, G.Warnking, C.Ebeling, S.Nedir, L.Bovard, S.Schers, Y.Macherel
Direction des travaux: Ruffieux-Chehab Architectes SA, Fribourg
Ingénieur civil: EDMS ingénieurs, Genève
Ingénieur civil: Normal Office Sàrl, Fribourg
Ingénieur physique: SORANE, Lausanne
Ingénieur acoustique: Bernard Braune, Zürich
Architecte paysagiste: Michèle Robin, Jona

Offrir une nouvelle polarité, une nouvelle identification et de nouvelles appropriations, tels sont les enjeux de ce projet. Implanté sur la rue principale perpendiculairement à celle-ci, le bâtiment communal cherche par cette attitude mimétique à s’intégrer au tissu existant de ce ‘village-rue’ typique, tout en offrant une nouvelle centralité. La morphologie du bâtiment trouve ses références, à la fois dans celle de la ferme, et dans celle de la maison individuelle. Le volume est élémentaire, archaïque, la toiture est sans débords, le positionnement et le dessin des fenêtres plus grandes marquent une réinterprétation de figures familières, d’un archétype architectural.

Le volume monolithique du bâtiment est traité indépendamment de l’organisation intérieure générée par la juxtaposition et l’addition d’espaces imbriqués, accolés les uns aux autres. Intérieur composite assemblé de façon dense en un volume unifié, dont l’organisation en façades est rendue par de grands percements.

Enjeu de contextualisation les matériaux du projet se réfèrent à l’histoire du lieu. Le tuf, roche identitaire de Corpataux-Magnedens, constitutif du village (murs de fermes, socle de l’Eglise, monument communal,...) incarne un choix fondateur d’une mémoire du lieu et contribue fortement à l’identité du nouveau centre communal. Matériau unique formant l’enveloppe verticale et la toiture, il donne au bâtiment un caractère monolithique, une présence silencieuse.