Roche
Retour à la liste des projets- Lieu
- Istanbul, Turquie
- Année
- 2012
Un agencement intelligent, source d’épanouissement
Avez-vous jamais envisagé de travailler pour Roche, l’un des leaders de l’industrie pharmaceutique ? Si la réponse est non, vous pourriez reconsidérer la question après avoir découvert ses bureaux avant-gardistes d’Istanbul. Les visiteurs y sont accueillis dans l’une des « salles d’entrevue », où il leur est précisé que seul le premier étage leur est accessible. Ils peuvent alors observer les employés se détendre et discuter entre eux autour d’en-cas et de boissons, mais également travailler. La surface des nouveaux locaux a fait l’objet d’une répartition parfaitement inéquitable puisque l’espace de travail n’en occupe que 30 %, les 70 % restants étant consacrés aux activités annexes. Un parti pris qui incite les visiteurs les plus curieux à s’interroger sur les étages supérieurs qui leur sont interdits.
Irem Koyuncu, Directrice de la communication de Roche, alimente le mystère en révélant qu’au-dessus, là où toute la magie professionnelle opère, travaillent des employés épanouis et détendus, qui ne souffrent plus du syndrome du lundi matin. « Lorsque nous quittons les locaux, la journée de travail que nous venons de passer ne nous paraît pas monotone. Au contraire, nous avons la sensation d’avoir bien occupé notre temps avec nos collègues, avec lesquels la communication s’est améliorée depuis notre emménagement dans les nouveaux bureaux, au mois de mai. »
Les conditions de travail n’ont pas toujours été idylliques pour les employés de Roche. La société occupait auparavant un bâtiment de 17 étages, selon une hiérarchie bien établie : un service par étage, avec la Direction au sommet. « Dans les nouveaux locaux, personne n’a son propre bureau fermé, pas même le Directeur général, M. Adriano Treve, dont je ne suis séparée que de quelques mètres », précise Mme Koyuncu. « Grâce à cet agencement soigneusement pensé, plus personne n’est désormais inaccessible, ce qui a gommé les tensions hiérarchiques, autrefois quotidiennes. »
La transition des bureaux stéréotypés aux plateaux ouverts ultra-modernes s’est déroulée sans heurt, selon Mme Koyuncu, même si elle ne s’est pas faite en un jour (elle a en effet réclamé plusieurs années de préparation, des ateliers et un vote des employés en faveur du mobilier USM). « Les effets positifs de ces locaux sur mes collègues et sur l’ambiance générale m’ont fait prendre conscience de quelque chose d’essentiel : la transformation en profondeur de la culture d’une entreprise passe d’abord par un changement structurel concret. Dans ce cas précis, il s’agit de nos nouveaux bureaux. »