10+10 EPFL+ECAL Lab
Joanie Goulet
31. Oktober 2017
Les trois dispositifs de vision du projet Chronogramme. Photo : Daniela &Tonatiuh
Le 10 octobre, le laboratoire EPFL+ECAL Lab dirigé par l’ingénieur Nicolas Henchoz a célébré 10 ans de recherche sur l’information, les médias et le design.
Partant du constat de l’appauvrissement généralisé des moyens pour créer du contenu, l’EPFL+ECAL Lab postule pour la production de connaissances, alliant innovations et technologies. Situé sur le site de l’ECAL à Renens, le Lab rassemble en ce lieu les connaissances scientifiques et les arts. De nouvelles pratiques et des solutions concrètes sont développées grâce à de multiples collaborations avec des entreprises et des associations.
Le dernier projet du Lab qui sera très bientôt opérationnel est une plateforme numérique pour nos ainés qui permettra de faciliter et de renforcer les liens sociaux entre eux. L’interface de cette plateforme a été développée spécifiquement en termes d’accessibilité pour ses utilisateurs cibles. En proposant un agenda d’activités et des possibilités de rencontres, l’intention est de se servir de la technologie pour réduire l’isolement des personnes âgées.
La recherche du laboratoire s’inscrit aussi dans la sauvegarde du patrimoine et la durabilité. Le travail commun des designers et ingénieurs, accompagné de compétences en psychologie, ouvre de nouvelles perspectives à long terme. La collaboration avec l’horloger Vacheron Constantin a abouti au projet Chronogramme. 260 ans d’archives papier de l’entreprise ont été numérisées. Les notions de temps et d’espace ont été étudiées. Aujourd’hui, le patrimoine de la manufacture horlogère peut être confortablement exploré de manière immersive à travers un choix de trois luxueux masques de vision. Les collaborations avec de grands designers sont fréquentes. Nicolas le Moigne, lui-même formé à l’ECAL, a participé au développement des lunettes.
Le projet de sauvegarde à large public le plus intéressant à ce jour est sans doute le Montreux Jazz Heritage Lab. C’est un véritable juke-box immersif, reprenant 6000 heures d’archives numérisées, qui permet de voyager dans les prestations historiques du festival. La troisième génération est un modèle sur roues, qui voyage dans le passé tout comme dans l’espace réel. Pour le moment, on peut expérimenter la version numéro deux dans le nouveau bâtiment de Kengo Kuma sur le campus de l’EPFL.
Réseaux solidaires. Photo : Anoush Abrar
Dernier prototype nomade du Montreux Jazz Heritage Lab. Photo : Daniela & Tonatiuh
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